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rpskype entre Elliott et Dylan

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rpskype entre Elliott et Dylan Empty rpskype entre Elliott et Dylan

Message par Riamu Mer 23 Mai - 22:31

Elliott:
-Damn ! Too much Late !

C'est que tu t'es loupé, pas vrai mon chou ? Et bien oui, tu savais pourtant que c'était une mauvaise idée d'aller t'allonger "juste cinq minutes" au milieu de Gui-Gui, Jellyberry et Cocolat. Tu le sais pourtant, que tes trois ours en peluches de 1m30 de haut, ont un effet très soporifique sur toi ! Quel naïf tu fais ! Alors maintenant, tu cours, tes bras chargés de tes derniers dossiers renfermant tes modèles pour la ligne de printemps des moins de 10 ans. Tu devais être à l'heure pour tout présenter ! Alors tu cours, tes bras enroulés autour de tes chemises en plastiques, ta tignasse blonde volant au vent. Oh ? Elliott ? As-tu remarqué que le bus ne va pas tarder à partir de ton arrêt ?

-Oh noooooon !

Et tu accélères, si tenté que ce soit possible, tes baskets claquant méchamment sur le bitume. Tu sautes, ondules et esquives de justesse les passants... Enfin pas tous. Hey oui, il y a cette jeune maman avec sa poucette et ne portant pas de chaussures à fusées intégrées, tu ne pourras pas sauter par-dessus. Dans un mouvement de hanche, tu l'esquives mais perds rapidement l'équilibre, tentant de te reprendre sur quelques longues enjambées mais en vain. Ta bouille rencontre le bitume et tes dossiers s'étalent sur le sol alors qu'un couinement plaintif s'envole de tes lèvres

- Itaaaaaaï !

Dylan :
Telle la force tranquille que tu es, tu t’es habillé avec les premières fringues qui te sont tombées sous la main, encore groggy de ta nuit. Pas trop vite toutefois. Il fallait le temps que ton cachet pour la migraine fasse effet, quand même. Tu aurais volontiers dormi toute la matinée pour la calmer. Ah, tu devrais savoir à force que tu ne tiens pas l’alcool, Dydy quand même ! Mais bon, quand faut y aller, faut y aller. Akito aurait ronchonné si tu t’absentais encore du boulot sans prévenir. Heureusement qu’il te connait de longue date et t’aime bien. A sa place, n’importe qui t’aurait viré depuis longtemps ! Vu l’heure qu’il est, tu n’avales rien, tu n’as pas le temps, attrapant simplement ta guitare après être descendu de ton grenier et prenant le chemin du bus que tu dois prendre pour te rendre chez le disquaire. Dans le bus, tu laisses des mélodies un peu dynamiques te bercer tandis que tu admires la ville défiler sous tes yeux. Encore un peu fatigué une fois tes douleurs aux cheveux calmées, tu bailles à t’en décrocher la mâchoire, répondant de temps à autres aux SMS de Yuna. Arrivant à ton arrêt, tu sors tranquillement, les mains dans les poches, ne te pressant pas. Avant de voir non loin un jeune homme à la chevelure blonde s’étaler au sol après avoir perdu l’équilibre. Tu te crispes, grimaçant tandis que tous les regards sont attirés vers lui.

-Ouuuh…

Sortant tes mains de tes poches, tu te précipites cette fois vers lui, t’agenouillant en posant tes mains sur les épaules du pauvre homme.

-Hey… Ca va, vous ? Rien de cassé ?

Préoccupé, tu observes le bordel qu’il a foutu autour de lui, les gens commençant à retourner à leurs occupations en voyant que quelqu’un s’occupe de lui. Pour autant, ces papiers ne t’intéressent pas encore. Autant savoir s’il y a besoin que tu l’amènes à la pharmacie la plus proche avant de te soucier de ces dossiers quand même.

Elliott: il est froid le bitume pas vrai ? Et dur aussi. Puis l'embarras ça pèse lourd. Alors tu ne te relèves pas de suite, restant mollement étalé sur le trottoir. Puis soudainement, une légère chaleur vient se poser sur tes épaules, te faisant relever lentement ton visage au nez rougi par l'impact. Tu bats des cils plusieurs, cherchant à retrouver une vision moins flou

-Lord ?

Puis lentement, une tignasse rousse se dessine, accompagnée de prunelles d'or qui semblent contenir une légère inquiétude. Ah non, ce n'est pas le seigneur, mon chou, juste un.... Oh un jeune homme très mignon, qui s'inquiète de la crêpe blonde que tu incarnes en ce moment même. Tu rougis légèrement avant de prendre appuis sur tes mains afin de te redresser, te laissant choir sur ton petit popotin avant de te masser le nez

-Non ça va... J'crois que le plus blessé ici, c'est mon égo...

tu ris un peu avant de promener ton regard d'un rose acidulé, sur tes dossiers, cadavres de papier ayant subi ta maladresse habituelle. Tu soupires, un petit geignement triste qui s'accompagne bien vite du grondement du bus qui s'éloigne. Oh...zut.... Bon bah pour arriver à l'heure c'est loupé... Allé Elliott ! Trouve une solution pour sauver les apparences ! Glissant une main dans ta poche, tu retires ton portable agrémenté d'un petit strap doté d'un adorable petite chibi neko. Tu fouilles dans ton répertoire, chopes le numéro de ta patronne et te racles la gorge. Tu peux le faire.

-Hey Sweetie... heum...huh ? Oh oui tu entends ? Je suis désolé mais je suis bien trop malade pour venir aujourd'hui... mh-mh... Oh tu es gentille ! So adorable !

Puis tu raccroches. Il est si rare que tu sois absent...puis tu joues merveilleusement bien le jeune homme malade à la voix de fumeur du dimanche. ça va mieux ? Oh que oui, car rapidement, un doux sourire vient orner tes lèvres avant que tu ne reportes ton regard sur ton inconnu

-Mh finalement je viens de gagner une journée de congé ! C'est plutôt chouette !

Un petit rire plus tard et te voici à quatre pattes, essayant de récupérer tes dossiers avant que les chaussures des passants ne viennent abîmer ton travail

Dylan :

A genoux devant lui, tu grimaces. La chute fut rude, tu en sais quelque chose pour t’être mainte fois mangé le sol après une soirée (à peine) arrosée. Alors oui, tu es inquiet. L’air de rien, c’est jamais agréable, ça. Tu écarquilles toutefois les yeux quand il t’appelle seigneur dans ta langue maternelle. Tu nies doucement, un petit sourire en coin.

-Nope. Just a man.

Tes doigt glissant par réflexe sur la croix qui orne ton cou, tu n’aurais jamais une telle prétention. Intérieurement, tu te poses la question. Quelle est sa religion ? Est-elle similaire à la tienne ? Ou différente ? Est-il ouvert ou fermé d’esprit comme ta mère ? Mh, ce n’est pas le moment de penser à cela. Le joli blondinet se redresse, massant son museau en t’attendrissant. Tu pouffes doucement de rire quand il dit que son égo a pris cher.

-Bon, si ce n’est que ça, tant mieux alors…

Il est doux son rire. Elle est magnifique, la lueur rosée dans ses yeux. Une personnalité lumineuse, ça t’impressionne toujours. Toi si transparent, si banal. Si discret au final, trop ancré dans ton monde. Il t’arrache un maigre sourire attendri, là où d’ordinaire tu n’en es pas capable. En voyant sa tristesse face à ses dossiers, tu te penches vers eux tandis que lui dégaine son portable. Commençant à rassembler ses papiers soigneusement en de petits tas, t’aidant de ta précision naturelle et ton talent manuel pour ne rien froisser, salir ou corner. Tu fronces les sourcils, le regardant d’un air intrigué en sentant sa voix bien différente quand il parle avec la personne du téléphone. Malade ? Comment ça ? Tu croyais pourtant qu’il n’avait rien. Il raccroche et semble changer drastiquement d’humeur. Désormais guilleret. Tu empiles ses papiers, les lui rendant, papillonnant des cils face à lui. Un lunatique ? Ou alors il s’est tapé la tête trop fort ? Un peu perturbé, tu t’approches sans crainte, la paume de ta main venant se lover sous la frange du mignon tandis que tu poses ton autre paume contre ton front. Fronçant les sourcils, tu cherches à voir s’il fait de la température.

-Vous êtes sûr que ça va… ?

Ta paume délaisse son front en constatant qu’il n’est pas fiévreux et soigneusement, tu tapotes son crâne, cherchant une éventuelle plaie ou fracture qui t’alerterait et te motiverait à l’embarquer chez le médecin. La tête n’a pas frappé trop fort ?

-... Vous avez dit être malade… Je comprends pas… Si vous voulez, je peux vous trouver une pharmacie… Ou vous amener à l’hôpital, hein. Faut faire attention avec sa santé…

Tu te mords la lèvre, préoccupé, penchant la tête sur le côté. Dis voir, Dydy, t’aurais pas oublié que tu dois bosser ce matin ?... Ah. Si. Peut-être. M’enfin, y’a plus urgent là, Akito comprendra.

Elliott : tes genoux grignotent ardument le sol alors que tu constates gentiment que ton ami du jour au minois fort agréable à regarder.... Dis donc Elliott, ce n'est pas poli de fixer les gens comme ça ! Retourne à tes dossiers ! Oui. Voilà. Donc, tu remarques que ce dernier a pris la peine de rassembler tes affaires avec soin et ce petit détail suffit à faire tressaillir ton petit coeur sensible. C'est tellement gentil de faire ça... Et c'est fou comme ça ancre encore un peu plus ce fin sourire sur ton minois. Tes doigts capturent avec habileté les chemises plastiques et au bout de quelques secondes, tu réussis à finaliser une unique pile de documents. Parfait ! Il semblerait que rien n'ait été oublié ! Tu glisses alors tes prunelles rosées sur ta silhouette, tes sourcils se fronçant sous tes mèches d'or alors que tu scrutes ta chemise blanche. Il n'y a pas de tâche hein ? Nous savons tous les deux que si ton vêtement se retrouvait sali, tu ne pourrais en détourner ton attention et subirait de sacrées sueurs froides jusqu'à ce que tu entres dans la laverie la plus proche afin de jeter désespérément ta chemise dans une machine à laver le linge. Puis tu attendrais que ce soit terminé. Oh Elliott, c'est compliqué d'être si maniaque... Mais voici que quelque chose t'arrache à ton analyse. Une source de chaleur douce...Oh oui si douce. Ton regard s'élève et rencontre le visage du mignon rouquin. Tu bats des cils lorsque sa voix s'élève parée d'un sollicitude si naturelle... Oh diantre... Ton petit palpitant s'emballe. Il ne t'en faut pas plus pour craquer sous ce charme.

-You're not the Lord but.... An Angel obviously ~

Et une fine rougeur apparaît sur le sommet de tes joues. Tu avais remarqué hein ? Il parle ta langue. ça aussi c'est mignon... Elliott... je t'ai dit d'arrêter de le fixer comme ça... Je vais bien, c'est juste qu'il fallait que je sauve les apparences en prétextant une maladie... arrête de le dévorer des yeux mon chou... Inspire. Voilà. Expire

- Je m'appelle Elliott ! En voilà un beau sourire ! Et toi ?

Dylan
: Une sollicitude parfois étouffante. Un côté tactile qui n’a rien de japonais. C’est tout toi, ça. Discrètement excentrique pour ta nationalité. Alors oui, tu tapotes sa caboche jusqu’à ce que sa voix s’élève de nouveau, dans la langue de Shakespeare. Ton muscle cardiaque frémit. Il est si rare pour toi d’entendre un si bel accent, d’écouter quelqu’un si bien parler la langue que ta mère t’a inculqué. Douce nostalgie d’une époque perdue. Toujours est-il qu’il coupe court à tes inquiétudes, le fourbe ! Tu pouffes de rire, levant un instant les yeux au ciel.

-If you want. I’m an Angel, however without wings.

Haussement d’épaules pour appuyer l’idée, qu’il n’a pas d’ailes, son ange du jour. Tes prunelles de miel viennent toutefois lécher avec insistance ce visage rougissant. Si adorable. Ah, te revoilà avec ta fichue manie de fixer les gens quand quelque chose t’intéresse. Et là, qu’est-ce qui t’intéresse, Dydy ? Ce jeune homme ? On dirait bien. Et ça semble réciproque, ou bien il est intrigué par ta candeur. Sentant son regard insistant sur toi, tes pommettes se réchauffent et ton regard fuit sur le côté. Tu fronces les sourcils et le regarde à nouveau. Sauver les apparences ? Pourquoi ? Tes prunelles clignotent d’interrogation. C’est si grave d’arriver en retard pour les autres ? Pour toi, c’est plus une habitude qu’autre chose, mais pour lui, ça semble être plus… Handicapant ? Encore ce regard… Tu déglutis. Elliott ? Oh, quel sourire à faire fondre… Et contagieux de surcroit. Le tien reparait, plus franc cette fois.

-Dylan, enchanté.

Tu finis par te redresser, lui tendant gentiment la main pour l’aider à faire de même. Vous n’allez quand même pas faire connaissance sur le bitume ! En voilà une drôle d’idée ! Toutefois, voilà qu’un grondement caractéristique et bruyant se fait entendre de ton abdomen, te faisant baisser les yeux vers ton t-shirt cerise, tes joues se réchauffant de nouveau. Un rire nerveux te prend alors que tu flattes ta nuque, gêné.

-Ah, et ça c’est mon estomac. Il a pas dû apprécié que je le prive de nourriture ce matin faut croire ! Ahah !

Affamé, tes yeux balayent ton environnement jusqu’à trouver un salon de thé non loin. Tu y as déjà été de temps en temps avec Yuna. Ca serait le moment de leur rendre une nouvelle visite pour combler ton estomac. Tu te tournes un instant vers ton camarade maladroit, désignant les lieux d’un signe de tête.

- Ils font de bonnes viennoiseries là-bas, il me semble…

Troublé, tu hésites un instant, faisant quelques pas vers le passage piéton avant de te tourner vers le blond, lui demandant finalement

- Mh… Tu viens ?

En voilà une drôle d’invitation, Dydy ! Pourtant c’est bien ce que c’est, même s’il n’est pas forcé de le comprendre ainsi. Tu ne t’offusquerais pas non plus qu’il refuse ta proposition. Un homme si occupé, il a sûrement mieux à faire d’une journée de repos !
Riamu
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Message par Sun-Mi Sam 26 Mai - 20:51

Elliott:
Oh mais c'est qu'elle est adorable cette fine nuance rouge qui apparaît sur ses traits... ça te fait curieusement penser à une pomme d'amour... Mh, tu notes, prochaine fête forraine que tu croiseras, une pomme d'amour tu t'offriras ! Bon donc, nous disions ? Dylan ? C'est joli. Puis c'est ton premier Dylan aussi. Gentiment, tu glisses ta main dans la sienne et lorsque vos peaux se rencontrent, tu sens un long frisson venir ronger ton avant-bras tandis que tu te hisses enfin sur tes jambes enveloppées dans ce jeans qui... Non c'est bon. Pas de tâche. Tu peux respirer. Et d'ailleurs, ton attention est rapidement happée par le grognement surprenant du ventre de l'adorable rouquin. Que c'est mignon. Alors un petit rire fuse de tes lèvres avant que tu ne te penches en avant, récupérant tes dossiers sur le sol.

- Je compatis... je n'ai hélas pas eu le temps de manger non plus...

Et puis là, il t'invite... Il t'invite ? Sérieusement ? Tu le toises un instant de tes iris acidulées, restant quelque peu pétrifié par la surprise. Un moment viennoiserie..avec lui ? Avec ce charmant jeune homme qui est venu à ton secours ? Oh diantre que c'est mal... pourtant tu acceptes ! Te rapprochant rapidement de lui tout en pressant tes affaires contre ton torse.

- Oh oui que voilà une bonne idée ! J'ai furieusement envie d'un pain au chocolat... et d'un éclair au café aussi...Oh et je tuerai pour un fraisier...

Wait... le pauvre ne sait pas que tu es un véritable serial sugar lover, alors tu rougis un peu avant de détourner le regard. Il est intéressant cet immeuble tiens...

- Oh mais ne t'inquiète pas, je paierai. En fait c'est même moi qui t'invites ! Après tout tu m'as aidé...

Oui, décidément très intéressant cet immeuble.


Dylan :
Quand sa main atteint la tienne, tu replies tes doigts contre sa paume et l’aide à se redresser. Tu tairas ce soubresaut dans ton cœur. Il est secret, gardé jalousement à double tour. C’est pas comme si ça pouvait intéresser ce Elliott, là. Il a l’air d’être un homme bigrement occupé. Ce genre de réactions, il ne doit pas avoir le temps. Il n’y a qu’à voir comme il semble surexcité au naturel pour un rien. C’est cet instant que choisit ton ventre pour se rappeler à toi, lui arrachant un rire. Oh ? Pas petit-déjeuner non plus ? Vraiment ? Pas une seconde, tu n’hésites avant de lui proposer de t’accompagner pour manger un bout. Eh bien quoi, Dydy ? C’est pas toi qui disais qu’il était occupé, le Elliott ? Oups. On va dire que tu as oublié, pour cacher le fait qu’il a piquer ta curiosité. Tu t’éloignes donc, attendant de voir s’il va te suivre ou pas. Aussi, quand il t’accompagne, tu ne peux retenir un maigre sourire, soulagé. Pourtant, il ne te laisse pas le temps de te réjouir avant d’énumérer ses envies du moment, faisant hausser tes sourcils devant le nombre de mets qu’il compte engouffrer. Tu écarquilles un peu les yeux, détaillant sa silhouette en te demandant intérieurement où est-ce qu’il compte mettre tout cela au juste. Puis le rouge s’étend de nouveau sur ses pommettes avant qu’il ne fuie ton regard, et propose de payer l’addition. Tu pouffes de rire, c’est plus fort que toi. Il est amusant, ce jeune homme. Oui. Il réveille quelque chose en toi, que tu croyais endormi à tout jamais. Ta paume vient donc se lover sur le dessus de sa tête, la tapotant doucement tandis que tu nies du chef à ses dernières paroles.

- Nan, nan, ça n’a rien à voir. Je propose, j’invite. Si tu n’es pas content, tu n’auras qu’à m’inviter une prochaine fois…

Et tu déglutis, t’avançant jusqu’au trottoir d’en face. Heureusement que le feu vient de passer au vert, t’aidant à laisser couler cette proposition l’air de rien. Tu vas sûrement un peu loin dans tes rêveries, Dydy. Si ça se trouve, à la fin de cette rencontre, ce monsieur te trouvera tout aussi insignifiant que les autres. Fade. C’est vrai, rien ne dit qu’il veuille te revoir, lui. Mais qu’importe. Au pire, tu auras agi selon tes envies. Et tu n’es pas mécontent qu’il ne voie pas ton trouble sur l’instant. Arrivant au niveau de l’endroit, tu te tournes vers lui, lui tenant la porte l’air de rien, continuant de faire la conversation.

- Nan, j’étais juste surpris que tu aies tant d’appétit. Surtout pour les gâteaux le matin, j’avoue. Ça ne reste pas sur l’estomac le reste de la journée ?

Tu l’interroges du regard, intrigué avant que ton regard ne coule sur le côté, toujours en proie à d’intenses réflexions pour pas grand chose. Dydy, arrête de réfléchir à des choses insignifiantes, veux-tu ?


Elliott :
..si tu n’es pas content, tu n’auras qu’à m’inviter une prochaine fois.

Cette phrase te tire de ta fuite, attirant ton regard voilà d’étonnement sur sa personne. Tu bats des cils, une nouvelle fine rougeur venant s’étendre sur ton petit minois. Ton cœur s’ébroue. Oui oui mon chou, tu as bien entendu. Il semblerait que ta présence lui plaise.. Du moins assez pour te faire comprendre qu’une « prochaine fois » serait tout à fait envisageable. Alors forcément, tout surpris que tu es, tu restes bêtement figé durant plusieurs secondes, ne réalisant pas de suite que la foule de piétons s’est mise en mouvement…sans toi. Ce n’est que lorsque tes prunelles réalisent que le feu passe au orange, que tu te hâtes de traverser la chaussée en courant, rattrapant de justesse Dylan qui t’ouvre d’ores et déjà la porte. Oh mon dieu, il est galant en plus ! Intérieurement tu piafes de joie alors qu’un doux sourire étire tes lèvres

- D’accord mais la prochaine fois c’est moi qui ferai la cuisine !

….Et zut ! Mais qu’est-ce qui t’a pris de dire ça ? Premièrement tu l’invites carrément chez toi ! C’est drôlement osé ! Sans compter le fait que…et bien tu n’es pas censé sortir avec un autre homme que celui que le grand ordinateur t’offrira ! Et deuxièmement…Elliott….tu ne sais PAS cuisiner. Va falloir que tu écumes les vidéos du net si tu veux pouvoir garder un semblant de dignité pour le jour où il viendra… Tout à coup, une douce odeur de caramel attire ton attention, tu humes alors à pleins poumon avant de laisser un couinement de satisfaction passer tes lèvres.

- Gnnnnh ça sent boooooon !

Sans trop réfléchir, tu te hâtes de déposer ta pile de dossier sur la table vide la plus proche avant de venir t’accroupir devant la longue vitrine regorgeant de pâtisseries.

- La pâtisserie c’est ce que je préfère alors j’peux en manger n’importe quand ! C’est quoi ta préférée ?

Demandes-tu avec les yeux aussi pétillants que ceux d’un enfant le jour de noël


Dylan :
Cette fois, tu es largement décontenancé devant sa proposition. Lui. Cuisiner. Pour toi. Oh my god. Erreur système, veuillez redémarrer votre Dylan. T’as bien compris ce que tu as compris, hein ? C’t’une invitation à aller chez lui, ça… Il fait chaud d’un coup, hein Dydy ? Non, on est pas en plein été, c’est juste tes joues qui chauffent grave et ton cœur que s’excite tout seul. Perdu, tu paniques un peu intérieurement, te demandant s’il attend quelque chose de particulier de ta part avec cette proposition de repas à domicile… Quelque chose de moins… Distant qu’un simple repas ? Tu déglutis, troublé tandis que tu inspires profondément pour tenter de te remettre de tes émotions. C’est étrange, comme d’un côté tu es ravi de la proposition, et comme de l’autre c’est la panique à bord. Peur de ne pas être à la hauteur ? Ouais, carrément, et y’a de quoi quand on voit comment ça s’est fini avec ton ex… Mais quelle idée de comparer Elliott à ton ex, Dydy ! Elliott n’a sûrement pas d’idées aussi idiotes que les tiennes ! Tiens, regarde-le qui bave littéralement devant la vitrine ! Tu rentres donc à sa suite après un long moment de bugg, déposant la housse de ta guitare contre la table que ses dossiers occupent. Tu t’approches ensuite de lui, te penchant vers la vitrine pour laisser tes prunelles d’or s’y perdre. Il préfère la pâtisserie ? Ca veut dire qu’il veut te faire un gâteau quand tu viendras ? Tu secoues la tête avant de te râcler la gorge pour répondre face à son entrain attendrissant.*

- Eum… Voyons voir…

Te gratouillant le menton en observant la vitrine, ton regard est attiré par un gâteau qu’il a cité précédemment et un sourire doux étire tes lippes.

- Mh. Je suis pas compliqué, j’aime un peu de tout, mais j’avoue que j’aime beaucoup les fraisiers… J’adore ça.

Constatant que la caissière s’approche de vous, tu te redresses.

- Bonjour ! On va vous prendre deux pains au chocolat, un éclair au café, et…

Tu hésites un instant, te demandant si c’est bien raisonnable avant d’hocher la tête.

- Deux fraisiers. C’est bien ça, pour le moment ?

Tu lances un regard à ton vis-à-vis. Autant en profiter pour tester les gâteaux le matin tant qu’il est là. Revenant vers la demoiselle qui te regarde avec de grands yeux, tu précises.

- Sur place, on étirera la commande au besoin. Je prendrais un chocolat chaud au caramel aussi. Et toi, tu prendras un truc à boire ?

Tu interroges Elliott du regard, vu que vous n’avez pas parlé de cela.

Elliott :
lorsqu’il te rejoint vers ce micro paradis de sucre glace et de crème pâtissière, tu laisses tes prunelles rose glisser vers sa personne. Alors comme ça, tu parviens à détourner ton regard des pâtisseries ? Dylan doit avoir quelque chose de spécial dans ce cas. Oui. Quelque chose de tellement spécial que pour le moment, tu mets de côté tes convictions profondes, celles-là même qui ont fait de toi ce que tu es aujourd’hui. Celles de l’Incontestable. Tu es si persuadé qu’il va t’apporter cette romance dont tu rêves, que jamais tu ne t’es offert à qui que ce soit…Puis soyons franc, les personnes qui te connaissent assez , réalisent bien vite que t’avoir dans un cadre plus intime serait une véritable épreuve. Oh tu n’es pas méchant Elliott…Mais si particulier par moment.  Alors cette foi en l’Incontestable, c’est plutôt pratique pour justifier le fait que tu n’as jamais eu de petit ami. Mh. Mais là, Dylan. Tu veux juste profiter pas vrai ? Quitte à tricher avec toi-même en étouffant le bon petit nippon qui est en toi. Laisse donc l’anglais s’exprimer et apprécier cet instant volé. C’est donc tout naturellement que tu bats plusieurs fois des cils en remarquant que Dylan a brillamment cité tes propres envies, n’en omettant absolument aucune. Tu déglutis en le fixant. Il t’a écouté. Retenant tes paroles. D’habitude, seul un mot sur deux est pris en compte tellement tu jacasses. Mais pas lui. Quelle est cette sensation dans ton petit cœur fébrile ? Instinctivement, tu places une main sur l’emplacement de ton palpitant avant de te redresser sur tes jambes, tes joues se parant une nouvelle fois de rouge alors que tu tentes de masquer ton trouble par un doux sourire.

- Oui on va commencer avec ça !

et dire qu’en plus, lui aussi adore les fraisiers… Et si t’en cuisinais un pour le second rendez-vous ? Attends… second ? Parce que celui-ci en est-ce vraiment un ? J’veux dire, votre rencontre a commencé de façon plutôt particulière et même si vous êtes dans ce tea-room , cela signifie-t-il pour autant qu’il s’agit d’un rendez-vous ?

- Est-ce que celui-ci est notre first date ?

Oh…zut. Réalisant que tu viens de penser à voix haute, ton regard s’écarquille avec violence alors que tu plaques tes mains sur ta bouche, la panique déformant tes traits

- Oh-j-je-well… Non…c’est…Forget ! Aaaaah…

Quel adorable petit râle d’embarras et d’agonie alors que tu te laisses choir sur une des chaises de votre table.  

- J’veux bien un chocolat chaud au caramel moi aussi…

Mh un peu de sucrerie pour faire passer la honte…


Dylan :
Il s’ourle légèrement, ce sourcil, face à la façon dont ton vis-à-vis te dévisage. Quoi ? Tu te serais trompé dans la commande ? Non, il ne te semble pas pourtant. Mais alors pourquoi te fixer de la sorte ? Tu fronces les sourcils, intrigués, le questionnant donc. Ce n’est qu’une fois qu’il a quitté le plancher des vaches pour revenir à ta hauteur que tu notes cette chaude couleur sur ses traits, bien que tu en ignores la raison. Il se tient le buste aussi. Si ça se trouve, il est vraiment en train de tomber malade, en fait… Tu claques ta langue contre ton palais, un peu contrarié à cette idée. Reste à espérer que ce ne soit pas le cas. Puis alors que tu te reconcentrais sur la demoiselle qui s’affaire à préparer votre commande, ton cœur manque un battement. Dans un mouvement instinctif, ta bouille se tourne vers lui pour l’interroger du regard tandis que tes joues te brûlent. Damn. Votre first date. De toute évidence, il ne s’attendait pas à verbaliser de tes paroles vu la panique qui s’immisce sur ses traits, ses mains se plaquant contre ses lèvres après coup. Toi, tu déglutis, décontenancé. Ca l’est ? Oui ? Non ? Il tremble, ton cœur. De peur, sûrement. Ne pas être à la hauteur. Décevoir. Néanmoins… Néanmoins tu sais déjà la réponse à cette question alors que lui s’empresse de se laisser tomber sur une chaise de la table de quatre que vous avez kidnappé pour poser vos affaires, râlant. Encore tout perturbé par sa question, tu te tournes vers la demoiselle, penaud, lui faisant le signe « V » à l’aide de ton index et ton majeur pour lui demander de doubler les boissons. Eh bien Dydy, tu as de nouveau perdu ta langue ? Il semblerait. Réglant la commande sans mot dire, tu ne réagis pas devant le prix de la note, bien différent de tes habitudes. Perdu dans tes pensées, tu amènes le plateau de bonnes choses à votre table, t’asseyant face à Elliott sans pour autant réussir à le regarder droit dans les yeux pour l’instant. Concentré sur le fait de répartir vos mets, tu ne relèves tes prunelles d’or que lorsque la demoiselle vous amène vos chocolats au caramel, reprenant ensuite les plateaux en vous souhaitant un bon appétit. Tu risques un sourire poli, et une fois la jeune femme commençant à repartir, tu laisses tes pensées filtrer, l’air de rien, tentant de paraître relativement calme.

- … It is. Maybe… It could be...

Mh, relativement faible ta voix, Dydy. Tu risques un regard timide vers Elliott, afin de t’assurer qu’il comprenne que c’est bien à lui que tu t’adresses. La seconde suivante, tu t’empares de ton pain au chocolat, bredouillant un vague :

- I-… Itadakimasu.

Avant de plonger la viennoiserie dans ton chocolat chaud et d’en croquer un bout. Il fait chaud, hein Dydy ?
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