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Minoru Endô

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Message par Riamu Dim 7 Juil - 12:34

Minoru Endô 190707125335772703

Minoru Endo
25 ans
Employé/livreur pour la boutique Endo’s Medicine depuis ses 18 ans
Japonais
Bisexuel

Histoire :

Les genoux appuyés contre le sol, les mains jointes et la tête humblement baissée je prie. Je prie pour vous, pour que vous ne nous oubliiez pas, pour que rien de ce qui se passe ici ne vous échappe, pour que mon cœur n’oublie jamais vos rires et vos sourires. Mes lèvres remuent et chuchotent des paroles invisibles. Vos visages aux moues rieuses n’ont de cesse de me dévisager, soigneusement installés sur l’autel garni de fleurs fraîchement cueillies, de bâtons d’encens et de bougies blanches, tenant compagnie aux grands-parents. L’odeur piquante de l’oliban vient me chatouiller le nez. Je continue ma prière encore un instant avant de finalement redresser le visage et claquer mes mains l’une contre l’autre, puis je me relève. Je m’approche de l’autel et laisse la pulpe de mes doigts venir caresser tour à tour les cadres qui enrobent vos clichés. Un dernier sourire, un peu amer, un peu heureux et je quitte les lieux après avoir soufflé sur les bougies. Un incendie, ce serait le comble… Je m’engouffre dans le couloir qui m’emmène vers le hall d’entrée de la maison et j’attrape mon sweet rouge à capuche, paresseusement croché sur le porte-manteau. Je l’enfile et rabats la capuche sur ma tignasse d’ébène avant de glisser mes pieds dans mes baskets montantes. J’ose jeter un œil curieux sur l’écran de mon portable. Une dizaine de minutes pour arriver à la boutique huh ? ça devrait l’faire.

Je fais coulisser la porte d’entrée, attrape mon skate appuyé contre la paroi de la maison, achève de fermer à clef et dans un geste sûr, je lance ma planche sur le sol avant de grimper sur cette dernière. En quelques enjambées, je parviens à m’apporter assez de vitesse pour onduler dans le quartier avec aisance. On m’alpague de salutations et de sourires à mon passage. J’y réponds volontiers, croquant dans cette convivialité si agréable et généreuse. Les Endo sont plutôt connus dans le quartier, tantôt assimilés au commerce familial tantôt associés à une certaine forme de malchance. Je ne saurai dire si nous sommes particulièrement poisseux ou pas… Je crois que je me contente simplement de me dire que « c’est la vie » et qu’on ne peut pas y faire grand-chose. Le karma, nous ne pouvons que l’adoucir, l’apaiser mais jamais le dompter. J’essaie peut-être simplement de faire de mon mieux avec les cartes qu’on me distribue. Je continue mon déplacement et lorsqu’enfin j’atteins la devanture du « Endo’s Medicin » je ne manque pas de remarquer la mine agacée de ma mère, patientant devant l’entrée, les bras croisés. Mon visage se fend d’un sourire amusé alors que je descends de ma planche et la coince sous mon bras. Je m’approche en trottinant.

« Tu as failli être en retard ! »

Je pouffe de rire devant sa voix loin d’être aussi ferme que son regard.

« Failli seulement ! J’ai encore deux minutes ! »
« Un jour, à toujours être sur le fil, il va t’arriver des misères mon fils ! »

Plus que ce qu’on a déjà vécu tu veux dire ? Mais cette phrase-là, je ne te la dirai jamais. Parce que je n’ai pas envie de goûter à tes claques si sèches à l’arrière de la tête lorsque l’on t’agace et surtout parce que je n’ai pas envie de te faire de mal maman. Pourtant dans le fond, je ne peux m’empêcher de penser que si j’osais te le dire, tu serais probablement d’accord avec mon sous-entendu. Une sœur fauchée par une maladie injuste. Un père brisé et noyé par les eaux dévastatrices et avides de Shukumei. Peut-on réellement nous faire plus de mal ? Notre famille est devenue si petite… Brisée… Mais elle me convient quand même. Alors j’abaisse un peu le visage, faussement coupable avant de te suivre dans la boutique. Une fois dans notre petit domaine, j’ôte immédiatement la capuche qui recouvrait ma tête et mon museau se retrouve assailli par les différentes fragrances qui embaument notre échoppe. La médecine Endo est un petit cadeau de la famille à ceux et celles qui cherchent à se soigner de manières alternatives. Un présent amené par mon grand-père maternel qui avait à cœur d’essayer de réunir les gens autour de ces remèdes oubliés et petites astuces de nos aïeuls qui ont le don de simplifier la vie. La boutique Endo a su redonner une note de convivialité au quartier et bien que nous n’ayons absolument rien inventé, nos produits revêtent une touche de nouveauté et de mystique. Dans une ère où la maladie du siècle se compose de circuits imprimés, rien d’étonnants à ce que les soins naturels et simples aient l’air de venir d’ailleurs.

Ça me renvoie à un souvenir plutôt amusant, celui de mon père, technicien de moniteur pour le TPAI et amoureux de gadgets, qui buvait en grimaçant la fameuse tisane « survivant d’hiver » qui garantissait une santé de fer même en périodes de virus. Papa avait beau s’amuser comme un gosse avec la robotique qu’on trouve sur le marché, il a toujours affirmé que la médecine moderne passait à côté de grandes solutions naturelles. Et je n’ai jamais pu lui donner tort… Pas vrai Ayu’ ? Leur médecine si poussée, si « en avance sur son temps » s’était pourtant retrouvée bien inutile face au yokai qui te dévorait le corps huh ?

« Tu sais bien qu’Ayumi n’aimerait pas que tu ressasses… »

Les prunelles de ma mère ont remarqué ma mine mélancolique bien malgré moi et je ne peux m’empêcher de rougir, embarrassé tandis que je me faufile dans l’arrière-boutique pour poser mon skate.

« Elle me dirait Ruru, il y a des choses plus utiles à faire là ! Bouge toi, petit mollusque ! »

Je pouffe de rire en m’imaginant la scène et je note le sourire chaleureux qui s’est emparé de maman, comme à chaque fois que nous parlons d’Ayumi. Elle avait beau être ma grande sœur, vers la fin sa fragilité m’avait explosé au visage et m’avait érigé au rang de protecteur. Mais je n’étais qu’un piètre gardien, incapable de la protéger de ce qui la tuait à petit feu… Elle avait tellement d’énergie… Je secoue la tête, chassant la vague de morosité qui cherche à me gagner le cœur depuis que je me suis levé. Il faut dire que j’ai passé une mauvaise nuit et quand la fatigue me ronge la peau, j’ai une tendance certaine à la mélancolie… J’ôte mon sweet, restant en t-shirt blanc un peu trop large et jeans noir. J’capture mes lunettes négligemment abandonnées la veille sur le bureau et les enfile avant de retourner dans la salle. Maman s’occupe de ranger les commandes reçues tôt ce matin et moi, je récupère la liste du matériel afin de procéder à un petit inventaire. Disons qu’il s’agit plutôt d’une sorte de pointage sur les ventes du magasin afin de pouvoir cibler les produits qui se vendent plus que les autres et au besoin, réadapter les prix. Posséder une échoppe, ce n’est pas juste jeter la marchandise dans les étales et attendre que ça se vende. Ça demande une certaine organisation et stratégie commerciale. Concentré sur ma tâche, je n’entends pas de suite le petit grelot au-dessus de la porte et ce n’est que lorsque je sens une douce note de vanille que je redresse le visage.

Mon regard rencontre rapidement celui de Minako et mon visage s’illumine. Je m’approche d’elle, la dévorant du regard et lorsque nos silhouettes ne sont séparées que de quelques centimètres, je cherche à laisser ma main s’échouer sur son visage d’ange. Ses doigts se referment alors sur mon poignet, arrêtant mon geste et me laissant perplexe. Je pose mon attention sur ses traits de visage et arque un sourcil.

« Qu’est-ce qui ne va pas Mina ? »

Ses dents viennent maltraiter sa lèvre et elle se dandine d’une jambe à l’autre avant de sortir quelque chose de la poche de sa robe. Mes prunelles s’accrochent rapidement sur l’enveloppe et remarquent la présence du sigle de l’Incontestable.

« oh… »

C’est tout ce que j’arrive à dire, à lâcher. Assommé par cette nouvelle inévitable, je me retrouve comme un pantin privé de ses fils. Je n’étais pas amoureux de toi Minako mais j’étais tellement bien dans tes bras… Tu es, pardon, étais ma compagne de tendresse, ma douceur au féminin, une meilleure amie avec une note en plus. Ça me fait un peu mal tu sais… Un peu… Mais je souris. Un peu.

« Tu vois, toi qui avais peur que l’Incontestable ne te trouve pas d’âme sœur, te voilà comblée ! »

Sa nervosité abdique face à la joie de cette nouvelle et elle se jette à mon cou. Tendrement, j’enroule mes bras autour de sa fine silhouette.

« Félicitations Mina’ ! Tu le mérites vraiment ! »

Elle piaffe de joie contre moi et vient déposer un baiser humide sur ma joue avant de me quitter, sautillant vers l’extérieur de la boutique. Bon… Je crois que je viens de me faire plaquer pour la première fois de ma vie… Mon égo n’apprécie pas vraiment mais je fais bonne figure. Une main vient presser mon épaule et je découvre le visage compatissant de maman.

« T’en fais pas Minoru, ton tour viendra aussi. »

J’acquiesce. Ouais il paraît. L’Incontestable est censé avoir ce super pouvoir capable de trouver la personne parfaite pour moi. Elevé dans une famille de japonais pure souche, je ne peux que croire en ses calculs et ses méthodes pourtant j’avoue ne pas être pressé. J’aime sortir, m’amuser et flirter sans prétention. J’aime jouer du charme naturel que j’ai hérité de mon père et j’aime ne pas avoir à me poser de question. Le mariage c’est une institution, un lien éternel que rien ne saurait briser… Alors ouais, ça met un peu la pression surtout lorsque l’on a que des exemples de couples parfaits autour de soi. Grand-Père et grand-mère s’aimaient vraiment, pareils pour papa et maman. On a peut-être facilement des décès dans la famille mais côté mariage, on est vernis. J’espère y avoir droit, à cette passion qu’on voit dans les livres et à cette attirance inexplicable qu’on voit dans les films. Mais je ne peux m’empêcher de me demander comment je saurais que j’aime si je n’ai jamais été amoureux ? Endoctriné malgré moi par la promesse d’une âme sœur livrée à domicile, l’interdiction de sentiment amoureux s’est doucement logé dans mes veines dès mon plus jeune âge. J’ai touché, caressé, embrassé mais jamais je n’ai aimé. Pas d’amour romantique. J’en suis curieux voir envieux parfois…

« Hoï Minoru ! Si tu as le temps de rêvasser, tu as le temps d’aller me livrer ce paquet chez Monsieur Atomu ! »

J’esquisse un sourire face à la moue grognon de maman et attrape le paquet qu’elle me tend.

« Oui maman, je me bouge. »

Je vais récupérer mon skate et sautille jusqu’à la porte d’entrée.

« Et n’en profite pas pour t’arrêter goûter les parts de tartes de la vieille Chibana hein ! J’ai besoin de toi pour installer les pots de Valériane au sommet des étagères ! »

Je lui fais signe que j’ai entendu l’info puis je file sur ma planche. Ma vie comporte ses propres tâches, ses propres nuances sombres pourtant je crois que… Je crois que je suis heureux, tout simplement.

Caractère :

Parler des autres c’est quelque chose de facile. Tellement facile qu’on a tendance à parler plus facilement des autres ou sur les autres, que de soi. Je n’échappe pas à cette règle. Il faut dire qu’en tant que fils d’une femme d’affaires, la première chose que l’on m’a enseigné fut l’écoute. Parce qu’avec une bonne écoute, on obtient une mine d’informations exploitables. J’aurais pu verser dans la manipulation en usant de l’écoute à des fins personnelles. Quand on parvient à porter ce visage rassurant, à afficher cette empathie qui pousse à la confession, on se retrouve facilement gardien de certains secrets. Si j’avais laissé l’amertume d’une vie secouée par l’esprit de la mort me ronger le cœur, j’aurais pu faire usage de ce que l’on me confie, de ce que l’on me raconte. Je pourrais oui… Tout comme je suis techniquement et physiquement capable de tuer un homme. Mais ce ne sont que des faits et non une vérité absolue. Alors oui j’ai appris à écouter. A écouter les contes que nous narrait grand-papa avant d’être emporté par une crise cardiaque. A écouter les chansons que nous chantait grand-maman avant que la vieillesse n’aie raison d’elle. A écouter les techniques dont usait Ayumi pour se souvenir du vocabulaire d’anglais ou de la formule de mathématique qui sera testée le lendemain. A écouter les astuces de cuisine de papa, qui nous faisait le meilleur poulet frit de ma vie. Oui j’ai appris à écouter toutes ces choses qui m’ont bercées et m’ont fait grandir ou avancer d’une quelconque manière. J’ai aussi appris à écouter les sourires de mes amis au téléphone ou le sanglot silencieux qui couvaient au fond de leur gorge. J’ai appris à écouter les chants des oiseaux au printemps et leur absence de vocalise quand Shukumei s’était abattu sur le pays. J’ai appris à écouter la comptine de la pluie qui s’échoue sur le toit de notre maison quand vient l’orage, orage qui me terrifiait jusqu’à mes 11 ans. J’ai appris à écouter les larmes cachées de maman lorsque parfois, papa et Ayumi lui manquent trop. J’ai appris à écouter l’inquiétude qui se cache derrière ses remontrances un peu sèches. Oui… J’ai appris à écouter toutes ces choses, toutes ces notes qui composent une existence, une vie humaine et désespérément simple.

Après l’écoute et l’empathie naturelle qui en découle, est venu le fameux adage « contre mauvaise fortune bon cœur ». Alors quand on a 7 ans et que Freddy le voisin vient de détruire le seul exemplaire de captain Sayo qu’on avait, on a un peu du mal à faire preuve de bon cœur… Je crois même que pour faire bonne mesure, j’avais roulé sur une de ses figurines avec mon vélo… Mais quand la maturité et la réflexion viennent s’installer dans notre petite tête, ça commence à prendre sens. Quand le cancer d’Ayumi a été diagnostiqué, je ne cache pas que la notion de faire bon cœur, m’est apparue bien lointaine. Pourtant quand je réalise que ce dicton m’est difficile à appliquer, je me souviens d’un élément fondamental et que beaucoup de gens ont tendance à oublier. Une chose tellement simple qu’elle en devient presque bête. Je suis humain. Ça n’a l’air de rien comme ça et pourtant, c’est cette notion même qui permet de sauver des vies. Parce qu’admettre son humanité c’est se donner le droit à l’erreur. Si la perfection était humaine, nous le saurions n’est-ce pas ? Lorsque la colère vient ronger mes poings qui s’abattent dans le sac de frappe, je me souviens que j’en ai le droit. Lorsque les larmes viennent embuer ma vision et m’écraser le cœur, je me souviens que j’en ai le droit. Quand j’éclate de rire tellement fort que toute la terrasse du café me dévisage, je me souviens que j’en ai le droit. J’ai beau mettre un point d’honneur à faire contre mauvaise fortune bon cœur, je suis simplement humain et mes faiblesses je sais les porter sans rougir. Maman a toujours tenu à nous élever dans le respect de soi-même. Elle nous répétait souvent quand nous étions enfants que nous glisser dans un moule c’est écraser certains angles et couper certaines lignes et qu’à la fin, ce qui en ressortira, n’aura rien de beau ni de naturel. Et c’étaient les seules paroles qui réussissaient à m’ôter la vicieuse culpabilité qui s’emparait de mes amis lorsqu’ils leur arrivaient de pleurer en public ou de ne pas être parfait dans telle ou telle matière scolaire. Encore aujourd’hui lorsque ma maladresse, elle aussi héritée de mon père, me fait commettre une erreur ou casser quelque chose, maman me dit « t’es humain mon fils. » Bon, si je ruine notre dernier pot de baume du tigre, ça sortira davantage sous forme de « mon idiot de fils est désespérément humain » mais l’idée reste là non ?

A l’écoute, empathique et optimiste, on va finir par croire que je grossis le trait. Je devrais peut-être parler de mes défauts ? Le premier qui me vient à l’esprit c’est un certain trop pleins d’énergie. Je suis loin d’être hyperactif et heureusement mais j’ai parfois du mal à tenir en place si je n’ai pas eu l’occasion de me défouler complètement sur ma journée. Je me suis mis au footing vers mes 12 ans, au moment même où Ayumi avait été déclarée malade. J’avais tellement de colère en moi à cette période, qu’il fallait que je trouve un moyen de la laisser sortir. J’ai donc commencé la course à pied et vers mes 15 ans j’ai installé un sac de frappe dans ma chambre afin de m’y défouler. Malgré moi, ces sessions de sport m’ont rendu un peu accro et de ce fait, si je n’ai pas eu ma « dose » je peux rapidement me sentir comme un lion en cage et commencer à devenir agaçant. Un peu comme un enfant qui n’aurait pas pu avoir les bonbons qu’il voulait. Quand je n’ai pas mes heures de sommeil je peux aussi être morose ou alors très chafouin. Je râle, je grogne et je boude facilement dans ces cas-là. Le manque de sommeil laisse apparaître là aussi, mon côté enfant. Je possède une autre tare dont je ne suis vraiment pas fier mais que je n’arrive pas à contrôler : je me montre très violent si quelqu’un manque de respect à mes défunts ou à ma mère. J’avoue être très virulent sur ce sujet et en général, je ne demande rien avant de cogner la personne et ce, peu importe sa stature. Mes proches sont un sujet très sensible en ce qui me concerne et bien que ça ne me soit jamais arrivé encore, j’imagine que mon épouse ou mon mari, entrera dans ce « sujet sensible ». ça serait logique. Les miens me sont tellement précieux et même si leurs corps ne sont plus de ce monde, leurs esprits sont toujours avec moi. Rien n’est plus important que la famille pour moi, aussi petite et brisée soit-elle.

Il y a bien des choses que je n’ai pas citées bien sûr mais même si je suis simplement un jeune homme comme les autres, j’aime cultiver un peu de mystère. Qu’est-ce qui m’arrache une larme ? Qu’est-ce qui me fait rire au point d’en avoir mal au ventre ? Qu’est-ce que je n’aime pas ? Est-ce que j’ai des allergies ? Des peurs ? Qu’est-ce qui me donne des cauchemars ou m’apaise ? Tant de questions auxquelles je n’ai pas envie de répondre… Aurais-je précisé que j’aime jouer ?

Physique :

Si parler de soi est déjà un exercice que je juge loin d’être évident, se décrire physiquement est encore plus troublant et complexe. Sans parler de l’aspect subjectif, je peux me trouver repoussant et mon voisin me qualifier de séduisant et l’inverse est tout aussi plausible. Je vais tout de même essayer. Je crois pouvoir affirmer sans passer pour un connard prétentieux, que je suis loin d’être dégueulasse. Je n’irai pas jusqu’à dire que j’ai un physique mannequin et qu’on se retourne sur mon passage mais je sais que je séduis et je plais quand j’ai envie de charmer. On dit que mon sourire est chaleureux et affreusement contagieux aussi. Il faut dire que j’ai le rire et sourire facile, propageant ma bonne humeur naturelle. A mon sens, un joli sourire a quelque chose de très séduisant et par chance, la nature m’en a offert un. Le reste de mon visage se compose de traits nippons tout ce qu’il y a de plus habituels je dirai ? Un museau légèrement écrasé et plutôt large. Deux orifices étirés afin d’accueillir des jumelles carmélites. Il semblerait d’ailleurs que mon regard n’échappe pas à la fameuse phrase « les yeux sont les fenêtres de l’âme » puisqu’il suffit d’un échange visuel pour comprendre très rapidement dans quelle émotion je me trouve. Au-dessus de ce visage fièrement porteur de ses origines japonaise, se dresse une tignasse relativement indisciplinée et qui reste fidèle aux origines ethnique en arborant un fier noir ébène. Parfois il m’arrive de faire une petite fixette sur une couleur avec laquelle je les teindrai mais ça reste peu fréquent. Je ne fais pas parti de ces hommes qui passent du temps à se coiffer ou à appliquer des soins sur leur tignasse. J’aime quand c’est simple, surtout le matin au réveil.

Pour le reste de mon corps, je dois admettre que ma plastique est agréable à regarder. La course à pieds, le sac de frappe et la chance d’avoir une maman qui cuisine tout elle-même, ont largement contribué à sculpter ma silhouette. Je ne fais pas parti des gros bras mais ma musculature reste finement ciselée et attire quelques regards lorsque je me mets à torse nu. En ce qui concerne mon style vestimentaire je suis plutôt simple. Un peu urbain, j’aime porter des vêtements larges et qui me laisse complètement ma liberté de mouvement. Il m’arrive de porter des chemises ou tenues plus formelles lorsque c’est nécessaire et que je n’ai pas le choix. Je suis un jeune homme lambda tout ce qu’il y a de plus ordinaire en somme et dont les seules particularités résident dans le fait de porter des lunettes rondes à fine monture argentée lorsque je dois lire et mes anneaux aux deux oreilles.
Riamu
Riamu

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Date d'inscription : 23/05/2018

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