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Aubépine Noir

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Message par Riamu Dim 7 Juil - 1:09



Aubépine Noir
26 ans
Française
Pansexuelle
Tient une petite boutique de cosmétiques naturels, où elle y vend également certaines de ses toiles ou de ses sculptures

Histoire :

Ça y est ! Le concert commence ! La flûte entame son chant, les gens s’éveillent. Autour de toi, tout le monde devient fébrile. Les pieds nus tapent sur le sol. Les corps commencent à onduler. Les autres instruments s’invitent à leur tour. Le public acclame. Oh que la ferveur s’invite si vite dans les cœurs. Tu la sens pas vrai ? Cette énergie pure et brute qui enveloppe les chairs et fait vibrer les esprits. Des voix s’invitent enfin dans la chanson. Tes lèvres s’étirent en un large sourire. Douce Mère, que c’est bon. Alors toi aussi tu t’y mets. Tes pieds nus parés de quelques bijoux, tapotent et caressent l’herbe qui recouvre le sol. Tes hanches ondoient elles aussi, naturelles et sensuelles. Quelques mèches folles s’extirpent de ton chignon aléatoire. Ta tête se balance. Tes yeux se ferment. Oh que c’est bon. Cet amour de la musique. Cet amour du monde. Tous ici, sont des amis, des amants et amantes d’un jour. Des croyants d’un autre temps, d’un autre monde, tout comme toi. Alors vous dansez, chantez et criez votre plaisir d’être là, d’écouter ce groupe pagan qui ouvre la porte sur un autre univers. Le concert vous emporte loin, si loin de ce pays, de ce Japon aux mœurs que tu as tant de mal à accepter. Pourtant tu y vis depuis si longtemps déjà. Tu n’avais que 8 ans à ton arrivée… t’en as 26 aujourd’hui. Mais t’es française toi et les premières années de ta vie ont été bercées par la liberté d’expression et de croyances. L’ouverture au monde. Aux autres. Ici les gens sont si fermés, si tristes. En même temps, tu as toujours cru que le fait que le pays soit dirigé par une plaque couvertes de circuits imprimés, était à l’origine du manque de spontanéité de la population. Oui, l’Incontestable est arrivé après la maladie de ce siècle, la technologie, mais quand même… T’en es pas bien fan de cet ordinateur.

Alors là tu danses, tu te plonges corps et âme dans cet instant volé, ce concert qui te permet d’oublier dans quel monde tu vis. A force de déhancher, de pas glissant, ta silhouette finit par se mettre à onduler contre le corps d’une autre jeune femme. Un échange de regard, un sourire partagé. Et vous continuez. Un flirt musical, un échange des corps sans la moindre condition, sans la moindre promesse. Simplement portées par l’euphorie du moment. Vous dansez, pressées si étroitement que tu perçois sans peine son parfum aux nuances de musc. Tu adores cette senteur. Vous bougez en rythme sur les musiques qui vibrent sur scène. Sa main remonte alors de tes hanches pour venir glisser entre tes lèvres, un joint de canabis. Tes lippes le capturent et lorsque la plante déverse ses effets dans ton système nerveux, ton visage s’arque vers ce ciel si bleu. Ça c’est la vie pas vrai ? Si le monde se donnait plus d’amour, il n’y aurait pas autant de désespoir en l’humanité. Mais tout se compte, se quantifie, se calcule. Plus rien ne se donne. Ne s’échange. Tu possèdes d’ailleurs deux parfaits représentants de ce mode de vie. Tes parents. Ce sont eux qui t’ont embarquée avec eux, ignorant royalement tes larmes de petite fille « capricieuse » qu’ils disaient. « La robotique c’est l’avenir ma fille ! », « Il faut faire parti des premiers pour y arriver ! », « Le Japon est un précurseur dans le domaine ». Ah combien de fois te les avaient-ils sorties ces phrases ? A chaque fois que tu rentrais en larmes de cette école dont tu ne comprenais rien. Bien sûr, t’avais droit à un enseignement de premier ordre, une grande école privée qui dispensait les cours en japonais et en anglais, pour les mômes, comme toi, arrachés trop rapidement à leur terre natale.

Tu pigeais pas une broque de ce langage bien trop étrange et l’écriture ? Une véritable torture. T’avais essayé pourtant, de les convaincre de te laisser retourner vivre chez ta grand-mère, ta mamie adorée. Mais l’orgueil tient grande place dans la famille Noir, alors c’était impensable pour eux de te laisser vivre avec cette vieille folle, selon eux. Aux grands maux, les grands remèdes, t’avais carrément tenté la fugue. Du haut de tes petits 11 ans, tu crachais ton désaccord sans sourciller. Si le contrôleur du bateau ne t’avait par repérée, tu es sûre que ça aurait marché. Mais faut croire que ce pays si petit, te voulait pour lui tout seul. Puisque tu ne pouvais pas t’enfuir ni même faire entendre raison à tes parents si butés, tu avais décidé d’appliquer une autre stratégie : Ne jamais leur ressembler. Pari plutôt réussi non ? Tu pouffes de rire à cette pensée, rendant le joint à ta conquête du jour. Ah tiens ? Cette chanson, tu la connais par cœur. Alors tu chantes. Tu susurres les paroles avec émotion. Il est question de lutter contre la destruction du monde, de la Toute-Mère, notre terre. Tu chantes à pleins poumons, élevant tes bras dans les airs pour dessiner de gracieuses arabesques. Ton amante suit tes gestes avec élégance, déposant un rapide baiser sur ta joue. Ah s’ils te voyaient, tes parents. Une véritable petite guerrière de Gaïa. Une amoureuse du monde, de la terre, de l’eau, du feu et de l’air. Une « saloperie d’hippie » comme ils disent. Une « droguée utopiste ». Une vendeuse de rêves et de poisons. Ah bien oui, pour des scientifiques bourrés de préjugés, avoir une gamine fumeuse de canabis, végétarienne et qui vend des cosmétiques naturels… ça fait tâche dans la famille Noir non ? Eux qui ne comptent que des banquiers, des avocats ou encore de grands hommes d’affaires… T’ajoutes une drôle de note dans la famille. Une note rose. Comme tes cheveux. Une note rosée, tatouée et percée.

Bon soyons honnête, t’avais eu mal quand ton père t’avait jeté dehors. Son regard, tu t’en souviens encore pas vrai ? De dégoût… Un écœurement comme jamais tu n’en avais vu dans les yeux d’un père. Tu n’étais plus rien pour eux… Le fait de t’avoir trouvé à moitié nue avec un jeune homme et une jeune femme, à fumer pour fêter l’obtention de ton diplôme, avait été la goutte de trop. Il t’avait jeté. Au sens propre. « Ne remets plus les pieds ici » qu’il avait craché, « en ce qui me concerne, je n’ai plus de fille » qu’il avait lâché. Putain ça t’avait fait tellement mal… Même aujourd’hui. Mais t’as appris à vivre sans. Sans eux. Au départ tu squattais chez des potes, changeant de domicile tous les deux jours. Ça t’gènait pas, t’avais rien avec toi. Tu chippais de vieilles fringues chez ceux qui t’hébergeaient. Puis pour gagner un peu d’argent, tu chantais dans les rames du métro. T’es tellement particulière Aube’… Une véritable fleur d’un monde oublié. Alors les gens donnaient. Parce que t’étais exotique, tu les sortais de leur léthargie. Puis toi, t’aimais ça. T’étais un peu une bohème vivante. Puis les sourires furtifs qui s’dessinaient sur les visages des passants, ça n’avait pas de prix au final. C’est peut-être de là, qu’est venu cette soudaine envie d’apporter un peu de « meilleur » dans ce pays. Un peu de baume. Du naturel. Quelque chose de différent, un art oublié depuis des années, remplacé par les machines. Alors ton argent, tu l’utilisais pour te documenter. Des baumes, des onguents, des crèmes et j’en passe. Tu cherchais à retrouver l’essence de ce monde. Utiliser les vertus naturelles des plantes pour soigner le cœur et le corps, c’était ça ton but. Et t’y es arrivée. Ça avait été difficile et honnêtement, sans le frère d’un de tes potes, jamais t’aurais pu ouvrir ta petite boutique. Fallait des garantie financières, un garant et encore tout un tas de bordel administratif et pécunier. Mais il était là, Ban. Il croyait en tes idées, tes créations. Et il avait raison. Aujourd’hui, ton commerce tourne bien et tu as même ton propre chez toi, juste au-dessus de ta boutique.

« Aubépine ? »

Une voix suave se glisse soudainement au creux de ton oreille et une large main vient se poser sur ton ventre nu. Ce timbre, malgré la musique forte, malgré les cris et les sifflements, tu la reconnais. Comment oublier la voix de ton premier amour ? Ton visage se tourne légèrement, ton menton s’arrimant à ton épaule tandis que tu sens ses lèvres se poser sur ta tempe.

« Tu es toujours aussi belle quand tu danses… »

Tu déglutis, sentant son torse se presser contre ton dos. Ah que tu l’avais aimé cet homme… tellement fort. T’aurais fait n’importe quoi pour lui. Mais il avait fini par te jeter, comme ton père. Pour une autre d’ailleurs. Une plus riche. Plus manipulable aussi. T’avais beau l’aimer comme une folle, tu n’avais jamais retenu tes mots, parce qu’aimer, pour toi, ce n’est pas se taire, c’est crier et chanter. Le cœur léger et libre. Mais à lui, ça ne lui avait pas convenu. Parce qu’on ne pourra jamais te contrôler ou te dompter. Parce que t’enchainer c’est te tuer. Tu es une plante, Aube’, tu as besoin de lumière, d’eau, de soleil et d’air. T’enfermer c’est te condamner. Tu poussais et croissais au soleil et ça… Il ne l’avait jamais accepté. Pourtant là, son corps ondulant contre le tiens, il essaie à nouveau. Il veut te cueillir pour te mettre sous cloche. Il veut te garder rien que pour lui. Tu le sens, à cette main fermement posée sur ton ventre. A ce dos large qui te cache aux autres. Un fin sourire étire tes lèvres avant que tu ne pivotes, tes billes d’argent se posant sur ses traits alors que tes mains se joignent sur sa nuque. Il te toise quelques instants… et lorsqu’il voit ton sourire, il comprend. Il ne t’aura pas. Ses sourcils se froncent. Ça lui déplaît. Mais qu’importe. Son visage se glisse jusqu’à ton oreille pour y lâcher ces mots :

« Quand l’Incontestable posera son œil sur toi, tu n’auras pas d’autre choix. »

Cette menace t’arrache un frémissement. La Lettre… combien de fois as-tu prié la Toute-Mère de t’épargner ce moment ? Jusqu’à présent, elle a pu repousser l’échéance mais tu sais bien que ce n’est que partie remise. L’Ombre du grand Ordinateur, plane au-dessus de ta tête, tranchante épée de Damoclès. Elle ne tient qu’à un fil et risque de tomber à tout moment. Mais tu n’en veux pas de ce mariage pas vrai ? Tu as beau porter la puce, tu t’accroches encore à tes origines et finir mariée serait admettre enfin, ta nouvelle nationalité. C’est t’arracher ta liberté pour te jeter entre les pattes poisseuses d’un ou d’une inconnue. Ce n’est pas de cette vie dont tu rêvais, étant enfant. Ils ont choisi pour toi, il y a plusieurs années déjà. Alors tu pries, tous les soirs, pour que cette maudite lettre n’arrive pas avant encore plusieurs années. Tes paupières s’abaissent un instant sur tes prunelles avant que ces dernières ne viennent se plonger dans celles de ton vis-à-vis, une répartie piquante sur le bout de la langue :

« Et tu m’auras perdu, deux fois. »

Touché. Coulé. Le grognement qu’il lâche ne t’échappe pas tandis qu’il s’éloigne de toi, se frayant un chemin à travers la foule à coup d’épaules. Tu inspires un grand coup, posant une main sur ton cœur affolé. C’était dur de résister pas vrai ? Mais un mal nécessaire. Tes yeux se closent une nouvelle fois et tu laisses alors ton esprit se concentrer sur le concert. La musique s’insinue dans tes tympans et se love dans tes membres. Un doux sourire étire tes lèvres. Un. Deux. Trois. Tes pieds reprennent leurs mouvements et tes hanches ondulent à nouveau. Tes mains s’élèvent au-dessus de ta tête, cherchant à crocher le ciel. Aubépine, on ne t’a pas encore cueillie… Alors continues de croître.

Caractère :

Aubépine, rien que ce prénom suffit à nous faire entendre que tu es une personne hors du commun. Ni déesse, ni humaine, tu es un concept, Aube’. Une idée qui a pris forme. Tu es la liberté et l’amour, tu incarnes des idéaux d’un autre temps, d’un autre monde. Pour toi, la vie n’est qu’une toile immense donc chaque filament a sa raison d’être. Aussi, à chaque événement qui déboule dans ton existence, tu prends le temps de la réflexion et de la méditation. Tu analyses, réfléchis, constates et comprends. Parce que tu n’es pas femme à te laisser abattre pas vrai ? Parce que de chaque événement sombre, naît quelque chose de bon. Il faut simplement savoir creuser sous l’épais charbon brûlé. Alors tu évolues avec cette pensée, cette manière bien particulière de voir la vie. Chaque chose est à sa place. Chaque chose a sa raison. Oh bien sûr, tu es lucide aussi ne te risques-tu pas à partager tes idéaux avec n’importe qui. Parce que les gens, tu les ressens. Il suffit de peu. Un regard. Une main tendue. Un soupir. Tu les captures, les voles du regard, toutes ces petites choses, ces petits signaux qui te permettent de cerner une personne. Certains t’eurent traité de sorcière à cause de ça. Pourtant tu n’es qu’instinct et analyse. Rien de plus. Un morceau de fantaisie qui écoute simplement les envies qui la ronge et ce, sans se fier à l’heure qu’il est, ni même à la saison.

Tu t’assumes, t’acceptes et t’aimes à un degré qui en surprend plus d’un. Rien à voir avec du narcissisme ! Un simple amour de soi qui donne envie de s’écouter. De se comprendre. Alors il n’y aura rien d’étonnant à te voir te baigner dans la baie, à trois heure du matin, ou encore t’observer jouer de la flûte en pleins milieu du passage piétons que tu es en train de franchir. Si une idée naît, c’est qu’elle doit être entendue. Exubérante. Fantasque. Tu es une idée, un monde que bien des gens rêveraient d’atteindre mais sans jamais oser essayer. Si l’envie d’enlacer ce type que tu connais à peine, t’effleure l’esprit, tu t’exécuteras avec un doux sourire de lutin. Si le désire s’invite aux creux de tes reins, tu te feras séductrice et brûlante. Tu es une bohème. Si ton point principal d’ancrage reste ta boutique, en ce qui concerne le reste, tu t’envoles au gré du vent. Parfois même t’es-tu perdue dans des quartiers dont tu ignorais tout ! Mais heureusement, ton charme naturel t’avait permis de demander ton chemin. Parce que tu es magnétique. De ces personnes qui séduisent sans le vouloir, de ceux que l’on suivrait au bout du monde sans réelle raison. De ces êtres dont on tomberait amoureux d’un simple battement de cils. Tu es magique Aubépine. Douce et légère comme une fée… Mais aussi froide et dangereuse que le plus aigri des dragons.

Il est fort rare de te voir te mettre en colère, puisque selon toi, ce n’est qu’une perte d’énergie incommensurable et inutile. Mais cela peut t’arriver. Dans ces cas-là, tu es terrifiante de cruauté, tes billes de métal semblant transpercer la chair. Ta voix d’un naturel délicat, s’enveloppera d’une fréquence plus basse et menaçante. Et tes mots… plus brûlants que le plus ardent des brasiers. Tu appuieras là où ça fait mal et tu prendras même un plaisir certain à le faire. Si ton cœur si ouvert au monde, vient à se fermer pour une personne, c’est définitif. Pas de retour en arrière possible. Rancunière ? oui sans doute un peu mais à la tolérance bien large. Toutefois tu admets volontiers qu’il peut t’arriver de bouder aussi. Après tout, personne n’aime vraiment qu’on lui dise non. Si quelques sourires taquins ne suffisent pas à obtenir ce que tu souhaites, alors une moue boudeuse, viendra tendre tes traits. Spectacle plutôt amusant à voir d’ailleurs…

Aubépine, plante délicate qui s’épanouie dans la grisaille d’un pays bien terne. Tu te gorges de soleil et d’eau, invitant quiconque le souhaitera, à venir partager un instant avec toi. N’importe qui est le bienvenu avec toi, si bien qu’encore aujourd’hui, il t’arrive parfois d’aller chanter dans la rue, non pas pour l’argent mais pour les rencontres que cela peut t’offrir. Ce pays que tu as tant détesté étant enfant, tu as appris à en aimer les gens, vomissant ton assurance et ta gentillesse inconditionnelle, sur le monde. Qu’importe les quelques regards agacés que l’on peut poser sur toi. Qu’importe les idées mal placées que peuvent avoir certaines personnes mal intentionnées. La noirceur de certains cœurs ne parviennent pas à faire vaciller la lumière naturelle qui t’entoure. Puis de toute façon, comment pourrait-on effacer une idée ? Une énergie ? Aube’, te rencontrer, c’est la promesse d’un jour nouveau. D’une aventure qui peut durer ou se terminer aussi rapidement qu’elle avait commencé. Tu ne t’offusques pas des pertes de contacts, des amis qui disparaissent, des amants qui s’éloignent. La vie est une succession de changement, de mouvements. Il faut bien que les énergies circulent alors pourquoi pas les gens ? Rien ne t’appartient. Alors toi-même tu vas et viens dans la vie de ceux qui osent te laisser entrer. Tu es magique Aubépine. Une fée venue d’ailleurs.

Physique :

Ton corps ? Oh tu n’y accordes pas vraiment d’importance. Tu n’es pas du genre à passer des heures dans la salle de bain afin de te pomponner. Bien loin de toi, tout ceci. En ce qui te concerne, ta seule fantaisie a été de recourir à la chirurgie esthétique afin de donner cette nuance sucrée de rose, à ton imposante tignasse. Cette couleur a le don de te faire sourire et de te rappeler les innombrables barbes à papa que tu mangeais avec ta mamie. Le choix s’était donc imposé de lui-même durant ton adolescence et comme ta mère se disait que c’était un premier pas sur le chemin de l’acceptation du pays, elle t’avait elle-même financé ce projet. Elle le regrette sans doute aujourd’hui. A cette étonnante tignasse, s’ajoutent de temps à autres, bijoux d’argent, plumes colorées ou dreadlocks. Tu agrémentes en fonction de tes envies, de celles des autres aussi ! Combien de tes copines ont-elles ajouté des bijoux ou rubans fatigués lors de soirées improvisées ? Tu ne comptes plus. Ta crinière rosée fait sa vie en quelque sorte.

Ton minois quant à lui, est joliment porteur de tes traits typiquement occidentaux. Rien d’asiatique là-dessus. Une véritable française dans son jus. Ici ça plaît plutôt beaucoup. Tu parais exotique. Il faut dire que si tu n’es pas une déesse de beauté, tu possèdes un charme, une touche, un je-ne-sais-quoi qui sait marquer les esprits. Tu dégages une telle aura de liberté, qu’un simple sourire mutin suffit à faire céder à ta cause. Tu es une mignonne demoiselle qui plaît sans le chercher. Tes éclats de rire réchauffent les cœurs et tes sourires contaminent aisément ton entourage. Tu es si solaire, Aube’, comment ne pas te remarquer lorsque tu entres quelque part ? Bien entendu, ta tenue vestimentaire y est peut-être un peu pour quelque chose. Longue jupe aux motifs étonnants. Débardeurs à l’aspect négligés qui laissent toutefois voir ta poitrine plutôt agréable à observer. Des bracelets de ferrailles tintent régulièrement autour de tes poignets et chevilles aussi si l’on ne te voit pas, l’on t’entend. Puis ce parfum de bois de santal qui semble imprégner constamment chacun de tes vêtements, attire l’attention lui aussi. Peut-être est-ce à cause de tes bâtons d’encens ? Ton père te traitait parfois de gitane ou de sorcière, tout dépendait les teintes de tes vêtements. Oh bien sûr, il t’arrive de porter un simple short en jeans avec un t-shirt, tu n’es pas contre l’idée du conventionnel. Mais la plupart du temps tu as ton propre style, avec ta tignasse indisciplinée et tes breloques d’un autre monde.

Peut-être serait-il également utile de noter que quelques tatouages agrémentent ta peau. Une fleur de lotus au sommet de ta cuisse gauche, trône fièrement. Un gecko, s’est invité sur ton omoplate droite et une citation de bouddha, écrite en tibétain, s’étend sur toute ta colonne vertébrale : « Le monde est aveugle, rares sont ceux qui voient correctement ». Quelques percings viennent conclure l’attirail de la bohémienne notamment un sur ta langue, un autre traversant ta cloison nasale et plusieurs taquinant tes oreilles. Une fleur que l’on remarque aisément dans la foule et qui, si elle ne peut pas se vanter d’être un mannequin ou fantasme vivant, peut se targuer d’avoir un charme d’un autre temps.
Riamu
Riamu

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Date d'inscription : 23/05/2018

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