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Riamu Sadao

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Message par Riamu Ven 5 Juil - 18:27

Riamu Sadao Riamu_10

Prénom : Riamu リアム
Nom : Sadao 貞夫
Âge : 24 ans
Genre : Masculin
Origines : Japonais
Sexualité : Gay
Activité : assistant vétérinaire

Histoire :

La neige. Tu as toujours adoré ça tout comme lui. Sans vraiment trop savoir pourquoi d’ailleurs. Peut-être parce que c’était son prénom ? Peut-être parce que dans la beauté unique de chaque flocon, tu y retrouves son sourire rempli d’innocence que jamais rien n’avait pu entacher. Il avait toutes les raisons du monde d’en vouloir à la terre entière, mais jamais tu ne l’avais vu se mettre en colère, jamais tu ne l’avais entendu crier ou tout bêtement être désagréable avec les infirmières. Même quand il avait mal, il esquissait toujours ce sourire qui avait le don de faire craquer n’importe qui. Il était bien jeune et pourtant ses mots savaient être porteur d’une sagesse que la plupart des adultes lui enviaient. Peut-être était-ce parce qu’un shinigami lui murmurait tous les secrets ? Lui dont la courte existence fut vouée à s’arrêter bien vite. La maladie, on pense toujours que c’est chez les autres qu’elle frappe alors quand elle nous tombe dessus, on y voit une forme d’injustice. On s’emmure dans une colère froide, cherchant un responsable. On accuse la nourriture puis l’air avant de finalement s’attaquer à ces produits chimiques qui jonchent nos cuisines et nos salles de bains. Toi, tu n’avais jamais vraiment cherché de coupable. Tu priais en fait. Du haut de tes dix malheureuses années, tu te rendais quotidiennement au temple le proche de votre quartier afin d’y prier avec ferveur. C’est drôle quand on y pense… Tes parents ont toujours été de parfaits représentants de la société actuelle : accros au virtuel. Quand tu étais plus petit, capter leurs regards était une chose bien difficile en dehors des attentions essentielles que l’on prodigue à un enfant en bas âge. Et même la venue au monde de Yuki a bien eu du mal à les reconnecter à la réalité. Ils n’étaient que des automates, présents et pourtant absents. Puis la nouvelle du cancer de Yuki avait achevé de les convaincre que le réel était bien trop compliqué et bien trop douloureux. Si eux, en dehors des visites à l’hôpital, s’enfermaient davantage dans leurs écrans toi… tu priais. Tu envoyais valser leurs croyances cartésiennes et tu te réfugiais dans ce temple t’apparaissant si rassurant, si chaleureux. On t’écoutait là-bas. On vous écoutait réellement toi et tes prières d’enfant tourmenté.

Ton petit frère, tu en étais tombé amoureux d’un point de vue fraternel dès les premières heures que tu avais passées avec lui. Il t’apparaissait si fragile et si précieux, ses grandes billes d’ébènes crochées sur ton visage avec toute la candeur et la franchise dont il était capable. La toute première fois que tu avais entendu son rire, tu t’étais dit que c’était le son le plus beau du monde et tu avais décidé de l’entendre quotidiennement, te plaçant cette petite mission de grand frère sur tes épaules. Parfois son rire était si léger qu’il s’envolait assez haut pour faire lever le nez de tes parents de leurs écrans. Oh ils ont toujours su s’occuper de vous correctement, vous fournir le matériel nécessaire et les soins dont vous aviez besoin. Ce qui leur a toujours fait défaut, c’était le côté émotionnel. Les sentiments, ça ne se gagne pas avec des pulls ou une console. Ça ne se trouve pas dans une boîte de cartes pokémons ni même dans un pancake en forme de citrouille. Ça se trouve au détour d’un sourire chaleureux ou d’une caresse sur la tête, juste comme ça, sans rien attendre en retour, sans rien demander. L’amour, ça fleurit sur les lèvres qui rient et dans les regards qui pétillent. Alors tu les jalousais un peu, ces copains dont les mamans venaient les chercher à la sortie de l’école. Ça t’était même arrivé de te battre avec un camarade simplement parce qu’il se vantait un peu trop des soirées jeux de société avec ses parents. Oh tu sais que vos parents vous aimaient réellement mais… C’était peut-être tellement évident pour eux qu’ils ne voyaient pas l’intérêt de le souligner ? Après tout on sait que la terre est ronde, inutile d’aller soi-même dans l’espace pour le savoir.

Yuki et toi étiez liés par ce même besoin d’amour, créant ainsi une fraternité solide et très complice. Il était si important… Alors forcément, quand la maladie a frappé, ton petit monde s’effondrait complètement. Tu te souviens de l’enterrement ? Il neigeait ce jour-là et dans la brise qui vous mordait le visage, tu aurais juré avoir entendu son rire l’espace d’un instant. A onze ans, il te fallait affronter un mot que même les adultes avaient du mal à expliquer : le deuil. Un soir en rentrant de l’école le visage marqué par une trace bleutée due à une nouvelle bagarre, tu t’étais planté devant ta mère et tu avais demandé : « maman, c’est quoi le deuil ? ». Elle était d’abord restée interdite face à ta question et à ce visage rongé par la colère et la douleur physique. A cette époque-là, tu te battais souvent à l’école et tes moyennes avaient chuté. Difficile de continuer à vivre quand la source de tes sourires avait complètement disparue pas vrai ? Maman s’était approchée de toi, manifestant l’un de ses rares gestes de tendresse en prenant tes mains dans les siennes. Son regard taché par la peine d’une maman endeuillée, s’était posé dans le tien et elle t’avait expliqué ceci :  « Le deuil c’est un petit shinigami qui s’est installé sur ton cœur. Par moment il le caresse de ses mains griffues et pleines d’ombres et d’autres fois, il le mord de ses crocs pointus. » Les larmes s’étaient soudainement bousculées sur tes joues et tu avais alors demandé :  « maman, comment je le fais partir ? ». Son propre visage s’était à son tour vu noyé de larmes et elle avait répondu d’une voix brisée :  « utilise le pouvoir de Yuki. » Et son pouvoir à lui, c’était quoi ? Le rire. Ce rire si doux qui tintait aux oreilles comme un ruisseau espiègle s’écoulant en pleine forêt. Ce rire si joyeux qu’il en était contagieux. Il fallait rire. Il fallait rire et sourire si tu voulais que le shinigami quitte ton cœur… Alors tu as appris.

Tu t’évertuais à sourire malgré les larmes qui s’invitaient toutes seules sur ton visage, malgré les mots parfois méchants de tes camarades, malgré les chutes à vélo ou les bêtises que tu ne pouvais pas t’empêcher de faire et qui te valurent quelques punitions. Puis cela allait mieux. Un jour à la fois. Et même maman s’était mise à plus te regarder, plus t’écouter, levant un peu les yeux de cet écran auparavant si présent. Devant votre nouvelle dynamique, ton père s’était vu contaminé et lui aussi, avait commencé à lâcher un peu plus les écrans. Lorsque la peine recommençait à écraser ton cœur, il te suffisait de repenser au sourire de ton frère pour réussir à passer au-delà. La vie prenait un nouveau tournant pour vous trois et encore aujourd’hui, tu es reconnaissant pour ce que la perte de Yuki a su vous apporter. Son départ a remué les cœurs et les consciences de vos parents et, combiné à ta volonté, a su les tirer de la maladie de ce siècle qu’est la techno-dépendance. Merci Yuki. Merci. Oh tu ne manques jamais de passer au temple pour lui parler, persuadé que s’il reste encore ici, il s’est ancré dans cet endroit où tu avais passé tant d’heures à prier avec ferveur. Tu es devenu un beau et gentil jeune homme Riamu, parfaitement à l’aise dans ses baskets et porteur de cette énergie si positive. Si enfant, tu t’étais donné pour mission de faire rire ton frère, aujourd’hui, tu t’es promis de vivre sans retenue, de laisser tes sourires s’envoler et tes rires exploser. Il serait fier de toi tu sais ? Tu es devenu un assistant vétérinaire très compétent après avoir obtenu ton diplôme de lycée et t’être jeté dans cette formation. Les animaux ont toujours été de petits trésors à vos yeux et Yuki avait dit qu’un jour il ferait le tour du monde avec son appareil photo afin de pouvoir capturer tous les animaux du monde. Un doux rêve. Alors parfois, quand tu vois un oiseau ou un chien, tu sors ton portable et le prends en photo. Tu postes ensuite ton cliché sur instagram et à chaque fois, tu mets un petit #yuki en l’honneur de ton frère.

C’est fou… Il a beau ne plus être là, ton cadet reste toujours très présent dans ton existence, irradiant ton quotidien de sa lumière. Bon, tu ne penses pas qu’il aurait forcément toujours validé tes choix ou tes réactions… Mais tu vis et c’est tout ce qui compte. Il a su te démontrer que la vie ne tient qu’à un fil et qu’il faut en profiter autant que faire se peut. Alors, tu as cédé à bon nombre de tes lubies sans jamais en rougir. Un jour tu voulais apprendre le maniement de l’épée, trois mois plus tard tu t’essayais à la guitare et pour finir tu tentais la peinture. Dès que tu avais du temps libre, tu expérimentais de nouvelles choses toutes plus surprenantes les unes que les autres. Encore enfant dans l’âme, tu avais cœur de goûter à tout et tout te semblait merveilleux. Jusqu’en 2108. N’écoutant que ta spontanéité, tu avais décidé de débouler dans un studio de danse qui faisait portes ouvertes et proposait des ateliers découvertes. Coup de foudre artistique. La danse hip-hop était la seule chose qui réussissait à canaliser ton énergie débordante et versatile. Tu pratiques encore aujourd’hui, profitant de tes jours de congé pour rejoindre tes potes à la salle. Et tu es plutôt bon, Riamu. Jeune homme qui pratique un métier qu’il adore, s’amuse dans ses hobbys et ma foi, se plaît à raconter sa vie sur internet. Mh oui, tu as beau être bien présent dans le monde réel tu es, malgré toi, tombé dans la marmite des réseaux sociaux au cours de ta dernière année de lycée. Cette dépendance aux réseaux ne t’a jamais quitté depuis cette période et tu peux même te targuer d’avoir quelques fans sur ton compte instagram que tu mets très souvent à jour.

Tu t’es reconstruit, tu as grandi et tes parents tiennent une place bien plus active dans ton existence. Japonais lambda vivant sa petite vie… Et l’Incontestable alors ? Tu en fais quoi Riamu ? Tu y penses quand tu flirtes avec ces hommes célibataires ? Oui et non. Il effleure tes pensées à chaque affiche, à chaque message à la télévision et à chaque pub sur internet. Rien de plus. Parce qu’il est inévitable, inoubliable et incontestable. A quoi bon chercher à s’ériger contre quelque chose d’immuable ? Tu les plains ces ignorants qui tentent de se rebeller contre le système. Tu les plains sincèrement. Parce qu’ils ne veulent pas comprendre que le grand ordinateur est aussi inévitable que la mort, que se battre contre lui c’est comme se battre contre le vent, que chercher à le fuir c’est comme essayer de fuir son ombre. Il est là, partout et il ne s’éteindra que le jour où quelqu’un ira débrancher la prise alors… Alors à quoi bon ? Ton énergie est précieuse, fragile et loin d’être éternelle alors pourquoi la gaspiller dans un combat perdu d’avance ? Jamais tu ne diras que retirer aux gens le droit d’épouser et d’aimer qui ils souhaitent, est juste ou approprié. Bien loin de toi cette idée, mais vous ne pouvez rien y faire pas vrai ? Les tentatives passées n’ont fait que créer des drames sanglants. Si l’Incontestable reste aveugle aux sentiments humains, les rebelles sont aveuglés par leur propre désir de vengeance et de liberté. Au final, aucun camp n’est vraiment le bon hein… ?

Alors continues de vivre Riamu, continues de danser, de rire et de chanter chaque jour où tu auras la chance de voir le soleil se lever. Continue de sourire et pour le reste… On verra hein ?

Caractère :

Tu as un problème Riamu. Un problème de dépendance et ce n’est ni à l’alcool ni à la drogue. Un peu aux réseaux sociaux ceci dit… Tu n’es pas accro aux jeux d’argent non plus. En vérité tu es dépendant d’une chose à la fois belle et sournoise. L’amour. Tu t’y agrippes comme une tique, que ce soit amical ou romantique, qu’importe. Il te faut de l’amour, de la tendresse, de l’attention. Comme un enfant de quatre ans qui n’a de cesse de demander à ses parents s’ils ont vu ce qu’il a fait. Ce besoin presque pathologique a pris racine dans ton enfance, à la période où tes parents ne t’accordaient pas l’attention qu’ils te portent aujourd’hui. Pendant quelques années, tu avais pu palier à ce manque grâce à ton petit frère mais quand ce dernier a disparu, tu t’étais retrouvé tout seul et écrasé par le poids d’une souffrance nouvelle et difficile à appréhender. En grandissant tu t’es alors enveloppé dans ce besoin d’attention d’autrui et ce dernier a fini par se muer en nécessité d’amour. Cet amour dont tu as tant besoin tu parviens à l’obtenir par ta bonne humeur naturelle et ta gentillesse pétillante. Ça ne te demande donc pas trop d’effort pour l’obtenir en revanche cela a su créer un défaut plutôt agaçant pour ton entourage : tu es capricieux. Si tu as besoin de l’amour des autres dans le réel et le virtuel, tu as en revanche horreur qu’on te dise non. Un peu princier sur les bords tu n’hésiteras pas à te montrer véritablement agaçant et collant pour obtenir ce que tu souhaites et ce, sans même avoir honte. Tes défauts, tu les connais et tu les portes avec un large sourire. Bah quoi ? Jamais tu n’as prétendu être parfait.

Capricieux et obstiné. L’un va rarement sans l’autre. Petit pitbull émotionnel ou matérialiste, tu ne lâches jamais, ne desserres jamais tes mâchoires dès le moment où tu plantes tes crocs. Bon courage d’ailleurs à celui ou celle qui voudra te faire changer d’avis. Comme dit ton père : quand tu as une idée en tête, tu ne l’as pas au cul. Et c’est pénible parfois, autant dans ton métier cela t’a permis d’aider à comprendre certains comportements déviants de la part de tes patients ou dépister certaines maladies, autant en ce qui concerne ton entourage ça peut être réellement désagréable. Prenons l’exemple de la danse. Si un jour X tu décides que tu es plutôt d’humeur à faire du pop and lock, tu ignoreras royalement les envies de tes amis et ne feras rien d’autre. Et s’ils insistent, tu bouderas purement et simplement. Une moue et le silence complet, voilà ce que l’on gagne à tenter de te forcer la main. Heureusement tu n’es pas capricieux tout le temps et puis il existe une arme secrète que ton entourage proche n’hésite pas à utiliser en cas de négociations difficiles avec toi : les chili cheese. Il s’agit de petits bâtonnets de fromage frits et dans lesquels se trouvent des morceaux de piment jalapeños. De la nourriture de fast food américain certes, mais tu en es complètement dingue. C’en est d’ailleurs devenu ton pseudo sur le net. Ceux et celles qui ont découvert leur pouvoir sur toi, n’hésitent donc pas à s’en servir si tu commences à sortir les crocs. Tu essaies de lutter parfois par fierté, mais il suffit de faire mine de les manger à ta place pour que tu te jettes dessus et de ce fait, acceptes les conditions de la personne en face.

Ton seuil de tolérance est aussi large que ton sourire. Tu es prêt à encaisser pas mal de choses et sur une durée relativement longue en comparaison de la plupart des gens. Cependant, gare à la personne qui réussira à faire voler en éclats cette tolérance et cette patience car alors, ta colère débordera par tous les pores de ta peau et tu en deviendras violent. Oh tu n’as rien oublié de ton esprit belliqueux d’enfance, celui-là même qui t’avait conduit à quelques bagarres et si tu n’apprécies pas particulièrement frapper les autres, si cela est nécessaire pour tes nerfs ou pour mettre un terme à un comportement qui t’horripile, tu le feras. Si tu n’hésites pas à te défendre ou défendre tes proches, tu n’es pourtant pas rancunier ou revanchard. Dès l’instant où les choses ont été posées, dites, inutile de s’y attarder davantage pas vrai ? On ne gaspille pas un temps précieux et limité. Parfois un peu trop débordé par ta propre énergie, tu as su trouver à travers la danse le parfait canal pour ton esprit vagabond. Chaque pas de danse te permet de t’extérioriser, d’exprimer tes émotions d’une façon plus physique et plus intense. Lorsque tu danses tu fais l’amour et la guerre, tu ris et tu pleures. C’est ton exutoire et une partie de toi, bien que tu l’aies découverte relativement tardivement. Tu n’es d’ailleurs pas peur fier de pouvoir montrer tes talents de danseur lors de concours de danse amateur ou tout simplement au travers de vidéos sur internet.

Spontané, pétillant et un brin charmeur. Tu es un jeune homme qui croque la vie à pleine dent, Riamu. Tu as tes faiblesses, ces petites fêlures qui se sont imposées à cause de quelques expériences malheureuses mais tu as surtout tes sourires. Tu es une personne autour de laquelle on aime graviter, profitant de tes bonnes ondes. Parfois exubérant, parfois difficile à suivre, parfois même immature. On te suit, on te court après et on te perd. Une personne foncièrement bonne et prête à vivre chaque élan ou chaque revers que la vie décidera de lui imposer. Tu es quelqu’un de bien Riamu et pas mal de monde s’accorderait à te dire : ne change pas.

Physique :

De quoi as-tu l’air Riamu ? Es-tu grand ? Petit ? Mince ? Gros ? Entre les deux ? Curieusement si on venait à te poser la question directement, tu dirais que tu es simple. Mettons de côté tes lubies capillaires qui te font changer de couleur de manière totalement inopinée. Tu es passé par un turquoise pâle, un blond tantôt doré tantôt tirant sur le roux. Une fois tu as testé le rose aussi et la couleur que tu as gardée le plus longtemps est un joli gris cendré. Ça te prend parfois, ces petites crises de couleurs et comme tout le reste de tes lubies, tu les suis sans opposer de résistance. Et puis se renouveler ça permet d’entretenir ce charme naturel qui te colle à la peau. Oui Riamu tu es un beau garçon. Tu n’as pas la prétention de pouvoir faire mannequin, mais tu vois bien comment les hommes et les femmes te regardent. Ces dernières ne cachent pas leur déception quand tu leur annonces avec un petit sourire désolé que tu «joues pour l’équipe d’en face ». Et oui. Tu es bel et bien homosexuel et ce depuis toujours. Petit garçon déjà, tu ne regardais pas les filles et fort heureusement pour toi, tu es né de parents bien loin d’être homophobes. Ils sont plutôt partisans du « ils font ce qu’ils veulent de leurs fesses » dixit ton père. Rien à craindre de ce côté-là donc et concernant le reste de ta famille, à savoir ta grand-mère maternelle et veuve depuis dix ans, sa réaction fut pour le moins surprenante :  « les gay c’est comme les canapés, y’en a un dans chaque famille. » Beau jeune homme a la sexualité assumée et épanouie n’est-ce pas ? Paradoxalement, si tu flirtes très facilement il est pourtant difficile d’arriver jusqu’à l’étape dite physique. Ton corps, tu ne le donnes pas à n’importe qui d’autant plus que l’ombre de l’Incontestable n’est jamais bien loin.

Un sourire à croquer vissé sur un visage aux traits parfaitement japonais. Tu es un nippon pure souche et ça se voit. Une peau plutôt pâle et très difficile à faire bronzer malgré le chaud soleil d’été. Deux billes d’ébènes tendrement engoncées à l’intérieur de deux petites fissures doucement étirées. Un petit japonais, fier de ses origines mais qui calque toutefois ses tenues sur la mode coréenne. Tu aimes leur style si particulier mêlant couleur acide, urbain et vintage selon les tenues. Alors bon, parfois on te trouve avec des alliances de couleurs assez surprenantes mais le pire c’est que ça te va bien ! Puis comme tu n’as absolument pas honte de ton corps finement musclé par la danse, tu portes de tout sans rougir. Tu n’es donc pas quelqu’un qui attires immédiatement les regards une fois perdu dans la foule. Tu es simple. Simplement toi. Il y a cependant un petit quelque chose sur toi qui permet de te reconnaître entre milles. Quelque chose d’unique et de fait sur mesure. Pour tes 18 ans, tu as commandé le dessin d’un flocon de neige que tu te l’es fait tatouer juste au-dessus du muscle pectoral gauche. Petit message d’amour adressé à ton frère et tout comme le flocon qui fond au fil des saisons, tu n’oublies jamais que ton existence est éphémère.
Riamu
Riamu

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Date d'inscription : 23/05/2018

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